DEFENSE DU PACIFIC
Le succès des Pacifics d'Arcachon s'affirme à chaque saison nouvelle : la preuve est faite de leurs qualités nautiques et de leur adaptation à ce plan d'eau qui n'est pas toujours, comme me disait Gustave ALAUX, « le bassin des Tuileries pour grands enfants ».
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Le Pacific, s'il n'est pas essentiellement acrobatique, est sportif; sa conduite en régate nécessite les réflexes rapides, le souci constant de l'assiette optime et permet toute la technique d'évolutions de la nouvelle école : mais il est raide à la toile et n'oblige pas son équipage à s'extérioriser constamment — comme un moteur hors-bord ! — pour le maintenir dans ses lignes...
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L'un des mérites de la série est d'avoir attiré beaucoup de néophytes, Font-ils leurs classes sur des bateaux équilibrés, certains ne seront pas rebutés dès les premiers départs suivis d'un retour à la nage ?
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Une centaine — quel travail pour les marraines, ces noms qu'il faut aller chercher aux Antipodes — heureux de batailler âprement pendant les week-ends, heureux de balader pacifiquement leurs petites amies entre temps, sans les comprimer dans une caisse anguleuse, heureux de posséder un vrai bateau, marin, robuste bien qu'élégant, qui supporte les outrages du temps... et le poids des lames déferlantes... Eh bien ? Une centaine de Monotypes de mer à deux équipiers sur le même plan d'eau, ne serait-ce pas la série française qui..., la série que...
P. L. P.
