La ville d'hiver d'Arcachon revient de loin : après
une période de fastes et de gloire, la belle
s'est peu à peu endormie, jusqu'à être
menacée par des promoteurs dans les années
70. C'est précisément les ambitions
d'un "investisseur" voulant détruire
Theresa, une villa à la décoration somptueuse,
pour y construire un immeuble, qui va sonner la révolte.
Pétitions et démarches se succédèrent
qui aboutirent à la protection de la villa,
ce qui n'empêcha pas squatters et pillards d'achever
de la ruiner. Elle sera finalement rachetée
par un couple d'hôteliers qui après une
restauration soignée la transformèrent
en un hôtel, le "Sémiramis",
qui sera à son tour protégé en
1985. L'histoire de cette villa ne s'arrête
pas là, car l'hôtel doit mainrteant être
vendu en appartements pour devenir une des plus belles
résidences de la Ville d'Hiver.
Le sauvetage de Theresa a relancé l'intérêt
pour la ville d'hiver et de très nombreuses
villas ont aujourd'hui été restaurées,
retrouvant leur lustre d'antan. Mais, rançon
des temps modernes, ou développement de l'esprit
de propriété, le quartier n'est plus
ce jardin anglais parsemé de maisons, ouvertes
sur la forêt. Chaque villa a sa clôture
et il est des propriétaires pour élever
autour de leur trésor de hautes palissades
opaques, pour semble-t-il se réserver la jouissance
de leur splendide maison, payée il est vrai
fort cher.
Les écuries Pereire ne sont pas dans la ville
d'hiver, mais dans l'ancien domaine Pereire aujourd"hui
un lotissement. Les deux photos que je présentent
montrent l'état de ces écuries il ya
deux ans, et aujourdhui : un vent de préservation
du patrimoine souffle bien sur Arcachon...
Vous pouvez voir la ville d'hiver au début
du siècle dernier en appuyant sur ce bouton:
