Œuf à la coque, mollet, dur, poché, brouillé, hamine, onsen-tamago, cocotte, frit, brouillé, omelette, mimosa, en meurette, en gelée, à la normande, bénédicte, à la neige...
Depuis qu'il tient sur ses deux jambes, l'Homme a su accommoder les œufs de poule de mille et une manières. Au milieu du XIXe siècle, un certain Louis Désiré Blanquart-Evrard utilise l'albumine que l'on trouve dans le blanc d'œuf pour faire des tirages photographiques sur papier depuis un négatif. Ce procédé sera très utilisé entre 1860 et 1890 avant de complètement disparaître, remplacé par des dispositifs plus simples et surtout plus rapides. L'albumine servira beaucoup au tirage des photos en format "carte de visite " ou "cabinet", les vrais ancêtres de la carte postale.
Les tirages sur papier albuminés, sont le plus souvent sépia et très délicat. Le papier, très fin, est en général collé sur du carton.
Une photo du Casino mauresque datée de 1885
Une photo du Grand Hôtel datée de 1885 |