En 1905, le gouvernement français fait voter une loi sanctionnant la séparation de l'Eglise et de l'Etat, bientôt suivie par un décret sur les inventaires des biens de l'Eglise dévolus à l'Etat. Cet inventaire sera la source de violents conflits entre les forces de l'ordre et certaines parties de la population comme en Bretagne, dans le Massif Central, ou en Flandre, pour qui cette opération est une profanation surtout qu'une circulaire de février 1906 dispose que "les agents chargés de l’inventaire demanderont l'ouverture des tabernacles". Les violences feront deux morts. A Arcachon, l'inventaire des différentes églises s'est passé de manière fort paisible, non sans que le maire ait fait venir une véritable armée, "11e compagnie du 144e de ligne, tenue de campagne, 24 cartouches; 50 gendarmes, dont 25 à cheval" au point qu'un badaud demandera : "pourquoi tant qu"il y était, (le maire) M. Veyrier Montagnères n'a-t-il pas réquisitionné l'artillerie" (L'avenir d'Arcachon, 25 février 1906)
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