Les blessés et malades hospitalisés pendant la guerre de 1914-1918 à Arcachon étaient régulièrement invités à se ranger, bien alignés, assis ou debout, face à l'objectif de photographes professionnels qui faisaient d'eux de véritables "photos de classes". Cela devaient les conforter dans l'idée qu'on les infantilisait depuis le début des hostilités, le seul choix qu'ils avaient étaient d'obéir (ou de se faire fusiller). Ces photos étaient édités sous forme de cartes postales -cartes photos- et distribuées ou vendues à ces malheureux promis à la mitraille de l'ennemi.
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