La vie mondaine est trépidante à Arcachon en ce début des années 1900, entre les fêtes somptueuses données par les nababs du bord de l'eau, les régates acharnées que se livrent les yachtmen entre Arcachon et La Rochelle ou Bilbao sur de magnifiques bêtes de course. On dit de la comtesse de Renesse qu'elle dépense 16.000 francs-or par an avant la Première Guerre Mondiale. Dans ce maelström de réjouissances, la mairie dirigée pendant 25 ans par James Veyrier-Montagnères, le re-créateur d'Arcachon entre la fin du XXe siècle et le début des années 1920, doit tenir son rang et rencontre parfois des difficultés imprévues.
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