1914 : la grande boucherie de la 1ère guerre mondiale commence; la France est incapable d'accueillir les millions de blessés de ce massacre planétaire et les maîtres du pays vont transformer le moindre établissement "recevant du public" en "hopital complémentaire" ou "auxiliaire". L'heure n'est plus aux aimables divertissements destinés à adoucir les souffrances des phtisiques mais à la "réparation de masse" d'hommes blessés qu'il faut au plus vite renvoyer au front. Les salles de jeu et les salons du Casino Mauresque sont transformés en chambrées accueillant des soldats, soignés par les dizaines de médecins que compte alors la ville et aussi par les dames patronesses. Les éditeurs de cartes postales vont faire de superbes affaires à prendre ces groupes de soldats, clients captifs qui devront bien acheter une ou deux cartes pour la fiancée ou la maman restées au village. |