La ville d'hiver et ses villas devaient servir
entre autres à accueillir des tuberculeux venus se soigner
au bon air balsamique de la forêt de pin.
Parmi les prescriptions des médecins, figuraient également
la nécessité de boire du lait, d'où l'installation
de laiteries-buvettes comme celle-ci, la Laiterie du Bocage.
Certains médecins étaient même convaincus
des vertus de la résine de pin et un commerçant
astucieux eut la riche idée de créer une "buvette
de résine de pin". Son breuvage était heureusement
aromatisé au cacao...
Est-ce à cette buvette que Victor Hugo pensait quand il
écrivait en 1872 : "...Charles était souffrant. Sa
bronchite, gagnée à faire son service d' artilleur au siège de
Paris, s' était aggravée. Nous comptions aller à Arcachon pour
le remettre. Il aurait bu de l'eau de pin. Nous nous faisions
une joie de passer là en famille une ou deux semaines...".
(Correspondance, Victor Hugo. T. 3. 1867-1873, Bibliothèque
nationale de France)
Si vous en avez vraiment envie, vous pouvez cliquer sur le lien
dans la marge pour découvrir ce qu'est devenue aujourd'hui
cette charmante Laiterie du Bocage. Âmes sensibles s'abstenir
!
Janvier 2006 : je viens de trouver une rareté, une carte photo de la carriole de livraison de la Laiterie du Bocage, conduite par Camille Dubos qui tient la Laiterie. La photo est prise devant la Villa Claire, boulevard de la plage.

La carriole de Mme Dubos

Mme Dubos

La villa Claire
Comment situer une carte photo ? Ici c'est relativement facile: la grille en arrière plan est un indice suffisamment sûr pour affirmer que la carriole est bien devant la villa.
13/12/10
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